Comme un roman?

Quand je ne sais pas quoi écrire, je cite. C’est une vilaine manie qui fait parfois de moi un « étaleur » de culture sur tranches mais tant pis. Ce titre, puisqu’il s’agit bien de cela, trahit un autre de mes peux avouables penchants : parler des livres que je n’ai pas lus. C’est ainsi dit la baleine. J’aime bien Daniel Pennac, « il me fait rire » dixit Jessica Rabbit.

Vous ne l’aurez encore sans doute pas compris (sans doute parce que je ne vous l’ai pas expliqué?), je suis incapable d’écrire un roman. Ce complexe me hante comme un spectre européen depuis l’enfance, fut-elle douce (et elle le fut). Est-ce la perte des quelques feuillets composants l’une de mes premières tentatives -un jour de mistral les vit disparaître sous l’écume absente d’une piscine provençale -? Je ne laisserais pas le soin à un psychanalyste de l’analyser, étant tout aussi contre la mort que contre la psychanalyse. Le mal fut fait, d’autres échec cuisant suivirent sans jamais dépasser la première page. J’ai contracté l’angoisse de la seconde page blanche…

Trêve de flonflons et de bla-bla, vint un jour où je me décidais à rédiger dans mon coin un journal avec tout ce qui me passerait sous la plume : histoire, religion, poésie… Un second jour vint quand ce journal atteignit un volume honorable et que je pris conscience de la possibilité de le coucher sur un blog : voilà qui est fait. Qui sait s’il y aura des lecteurs, on verra. D’aucuns me trouveront fat, je ferais avec. Si par bonheur j’ai quelques commentateurs non spammeurs mon bonheur sera complet! A bon entendeur, salut! 😉

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